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Pipriac à travers l'histoire
C'est le 1er Mai 834 qu'apparaît pour la première fois le nom de Pipriac dans le Cartulaire de Redon: "Le 1er mai 834, le prêtre Wircomin, fils de Riwor, mû par un motif pieux; légua et donna à Saint Conwoion et aux moines de Redon une partie de la terre de Teilac, située au nord et a-delà de la rivière, traversée par un chemin public et bornée par les teres d'Urgint et de Worgint. Le donanateur y ajouta une vielle maisonsise dans le même village de Teillac, et fit également don aux moines de ses habitants, Weiden et ses fils. Le même jour Wircomin ajouta au don précédent la huitième partie de Piron." Cet acte dut passé à Teillac en Pipriac (factum est hoc in plebe Prispiriac in loco nuncupante Taellac). Aurélien de Courson, Cartulaire de l'abbaye de Redon, Imprimerie impériale. Paris ed.1863
Dans le même Cartulaire on voit cité "terrae Prisbiriac" dans un acte faisant mention d'un différent entre la parroisse de Pipriac et les moines de Redon propriétaires de Langon. Ce différent dure de 882 à 889. Le prince Alain le Grand se déplacera sur place pour régler le contentieux.
En 1294, le livre d'heures du duc Jean II signale que Pipriac dépend de la baronnie de Bossac et du grand comté, ou bailli, de Ploermel. Le château de Bossac est d'une importance considérable. Il dépend directement du Duc de Bretagne, et ses possesseurs ont l'honneur de porter un des batons du dais au couronnement du Duc à Rennes. Il possède dans la paroisse de Pipriac "droit de mesure et étalonnage, de police et de prison, droit de quintaine près du bourg, droit d'armoirie ès-vitres principales de l'église paroissiale, droit de dîme et droit d'enfeu,...."
Pendant la guerre de succession (1341 à1381) Robert de la Motte; sire de Boszac est l'un des signataire de l'Association Bretonne qui prépare le retour de Jean IV et lutte pour l'indépendence bretonne.

Jean Brulelou de Pipriac, mort vers 1484, est donc l'un des premiers imprimeurs européens, et sans doute le premier Breton typographe.

Anne Bretagne, alors reine de France, passera une nuit au château de la Perdrilaye.
Pendant la periode troublée de la Ligue (1560-1598), Pipriac sera souvent ravagé par les troupes, soit les troupes royales ou celles de Mercoeur. L'Amiral de Coligny, assassiné lors de la St Barthélémy, est le seigneur de Bossac depuis 1547. Jean Baron, Sieur de la Perdrilaye, voit sa maison pillée et volée par les gens de guerre en 1583. Il est fait prisonnier et doit payer rançon.

La Révolution
La particularité de Pipriac de 1789 à 1800 est due à sa situation géographique à l'écart des routes et aussi au fait que le commissaire de la république est un enfant du pays, contrairement à beaucoup de cantons. Repaire pour les chouans, Pipriac est peu inquiété par les bleus. Les impôts révolutionnaires y sont très mal perçus et avec des années de retard. Le curé David, "non jureur", dit encore la messe dans l'église paroissiale le dimanche de Pâques 1793. Les habitants repoussent les soldats venus l'arrêter. Deux personnages s'illustrent durant cette période : Guillaume Baron de la Villebaud, sieur de la Perdrilaye, qui devient capitaine dans l'armée de la révolution puis deviendra aide de camp de Napoléon Bonaparte. François Durand, capitaine chouan, prend le port de Guipry aux bleus à la tête des insurgés, le 9 août 1794.

A l'avènement de l'empire, Pipriac soutient Napoléon en lui envoyant des hommes en armes.

En 1881 nait près de Pipriac, Alain Gurval. Il sera l'un des poètes de Bretagne.

« Extraits du livre : Pipriac, histoire et patrimoine d'Albert Poulain et Albert Delamarche ed. Kistinenn »
Pierre tombale du Curé David

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